Article paru en premier dans LesEchos.fr, partenaire éditorial de StartupBRICS dans le cadre du projet #TECHAfrique.
En sortant son rapport sur le capital-investissement et en analysant les différentes levées de fonds enregistrées dans les écosystèmes startups africains en 2014, VC4Africa, la plateforme panafricaine de référence spécialisée dans la mise en relation entre jeunes entreprises innovantes africaines et business angels, a distingué 3 pays en particulier, tous anglophones. Le Kenya, l’Afrique du Sud et surtout le Nigeria, colosse économique de 173 millions d’habitants. Dans le pays de l’homme d’affaires nigérian Tony Elumelu dont la fondation est sur le point de financer 1.000 startups à travers toute l’Afrique, les entreprises technologiques ont le vent en poupe et attirent l’attention des investisseurs.
Naissance progressive d’un écosystème de l’innovation
Selon VC4Africa, du côté de Lagos, ce sont près de 24 startups qui ont réussi à lever des capitaux en 2014. La tendance se confirme également du côté de Nairobi, où les CEO de l’internet ne sont pas en reste pour multiplier leurs fonds propres selon VC4Africa.
Au Kenya, si l’on analyse les flux d’investissements cumulés, et non plus simplement le stock, les start-up kenyanes sont parvenues à attirer l’équivalent de 4,7 millions de dollars. Pour un ticket moyen d’environ 250.000 dollars par société investie. Des montants d’investissements qui peuvent paraître très modestes par rapport aux levées record qui donnent aujourd’hui le tournis en Californie ou en Europe. Mais qui témoignent néanmoins de la naissance progressive d’un écosystème de l’innovation, où la prise de risque est de plus en plus soutenue et accompagnée par les investisseurs privés.
Et l’Afrique Francophone dans tout ça ?
C’est un fait, l’écosystème du capital-investissement reste encore balbutiant en Afrique Francophone, hormis quelques exceptions notamment à Dakar avec le lancement récent du premier fonds d’amorçage sénégalais, Teranga Capital. La culture du « seed capital » manque en Afrique Francophone ? Peu importe. Au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin et ailleurs l’on observe que de plus en plus de jeunes entreprises numériques font le grand saut, prennent des risques et innovent. Investisseurs ou pas, ils se lancent dans la recherche de la bonne idée, des bons cofondateurs, du bon business model.
1 : Pikiz (Bénin)
Pour les initiés, c’est une belle performance. Pikiz (www.getpikiz.com), un outil d’édition et de viralisation de photos en ligne, développé à Cotonou par une équipes de l’accélérateur TEKXL, est resté plusieurs jours d’affilée en tête des produits favoris sur BetaList.com. La célèbre plateforme qui permet aux entrepreneurs du monde entier de faire tester leurs produits par ce que l’on appelle des « Early Adopters », les premiers utilisateurs d’applications mobiles ou de services en ligne. Avec une centaine de nouveaux utilisateurs acquis pratiquement quotidiennement depuis son lancement, la start-up béninoise Pikiz est parvenue à bâtir une traction solide en Europe et aux Etats-Unis. La start-up africaine était d’ailleurs invitée au festival South By SouthWest en mars dernier.
Ce qui fait l’originalité, et donc le succès, du béninois Pikiz auprès d’un public aussi international ? La possibilité offerte aux utilisateurs d’éditer directement et rapidement les images et les textes trouvés sur le web sans avoir à les télécharger. Une solution encore inédite à ce jour et proposée nulle part ailleurs.
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