ByFilling, c’est d’abord une voix et une personnalité. Celle de Mohamed Ardo Diallo, à la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes, tous spécialisées dans le marketing digital. Jeune entrepreneur nigérien vivant au Sénégal où il a fondé sa startup, Mohamed a spécialisée sa startup dans la niche de la conversation digitale. Un secteur encore vierge dans le monde des grandes entreprises sénégalaises et africaines, souvent peu familières des réseaux sociaux. Aujourd’hui incubé au CTIC Dakar, ByFilling nous donne sa vision de l’écosystème startup au Sénégal. Et glisse quelques conseils à ceux qui veulent entreprendre dans le digital au Sénégal.
Hello Mohamed ! Peux tu nous en dire un peu plus sur ta startup ByFilling ?
Je suis le confondateur de CEO de ByFilling, une agence de conversation digitale – ici un concept vraiment méconnu – ce qui fait de nous une entreprise vraiment nouvelle dans le paysage sénégalais. Car notre mission est d’accompagner les marques à aller en ligne de manière réfléchie afin qu’elle tirer profit des réseaux sociaux : on répond de A à Z à l’ensemble des problématiques de nos clients, du simple conseil au diagnostic en passant par l’évaluation stratégique. Nous sommes passés en quelques mois de 5 à 12 personnes.
Nous sommes incubés au CTIC depuis près d’un an, au sein de cet écosystème. C’est un choix et une nécessité pour nous d’évoluer dans cette dynamique et profiter de toute cette ambiance.
Les choses s’accélérent au Sénégal dans le digital. Comment vois tu les choses évoluer en tant que startup et acteur de l’écosystème ?
Le Sénégal est clairement en train de devenir un hub pour la région ouest africaine francophone : l’écosystème a vraiment évolué de manière très positive. Chaque jour de nouvelles platefomes type Concree ou Mlouma viennent apporter des solutions à des problématiques locales et c’est la force du numérique en Afrique : inverser ce qui semblait inexorable ou hors d’atteinte.
Pour mesurer le poids que ces nouveaux acteurs ont dans l’économie, il faut simplement se poser la question suivante : que ce passerait il sans nous, les jeunes startups ? Il n’y aurait pas d’écosystèmes, ni de place pour le digital au Sénégal.
Quel conseil donnerait à un entrepreneur sénégalais ou de la diaspora souhaitant créer de la valeur dans le digital au Sénégal ?
Deux choses : se donner une mission. Il faut apporter une solution sur le marché. L’Afrique ne manque pas de problèmes, or chaque problème peut potentiellement devenir un business car tout le monde veut améliorer ses conditions de vie ici !
Deuxième qualité à développer : la patience. Il faut être patient. Et croyez moi, dans le monde du business en Afrique, la patience n’est pas un vain mot !
Enfin, il faut partager, former, car nos industries sont nouvelles et il faut prendre le temps d’expliquer les bénéfices de ce que l’ont fait. Et la Diaspora peut vraiment jouer ce rôle de transfert d’expertise ici, pour nos startups mais aussi pour nos grandes entreprises.
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17 avril 2016 @ 22 h 49 min BYFILLING, la startup qui veut démocratiser le concept de la « CONVERSATION DIGITALE » en Afrique – Entrepreunariat en Afrique
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