Article paru en premier dans LesEchos.fr, partenaire éditorial de StartupBRICS dans le cadre du projet #TECHAfrique.
Après avoir été l’un des premiers fonds européens à ouvrir des bureaux dans la Silicon Valley au début des années 1980, Partech Ventures met le cap vers l’Afrique et les écosystèmes numériques africains avec le lancement de son fonds Partech Africa. Ce nouveau fonds, qui vise une capacité d’investissement de 100 millions d’euros, devient ainsi le premier de cette taille uniquement dédié au financement des start-up africaines du digital.
Le fonds Partech Africa qui posera ses valises à Dakar dans les tous prochains jours, a réuni à ce jour plus de 57 millions d’euros d’engagements auprès de nombreux investisseurs parmi lesquels l’IFC, membre du groupe de la Banque Mondiale, la Banque Européenne d’Investissement, la PROPARCO et bpifrance sera ainsi spécialisé dans le financement de sociétés technologiques early stage, avec des tickets initiaux allant de 500.000 euros à 5 millions d’euros. Au total, entre 20 et 30 start-ups constitueront le portefeuille du Partech Africa.
Résoudre des problèmes fondamentaux
Son objectif est d’accompagner des fondateurs de sociétés agiles qui utilisent la technologie et des business models innovants pour résoudre des problèmes fondamentaux en Afrique, dans des secteurs qui vont de l’inclusion financière (Fintech, InsurTech, nouveaux modèles de distribution) aux services mobiles et online (commerce, loisirs, éducation, santé, services numériques), ainsi que la mobilité, la supply chain et la digitalisation de l’économie informelle.
D’année en année, ces secteurs attirent un nombre croissant de capitaux rappelle Cyril Collon, ancien vice-président des ventes pour l’Europe et l’Afrique de Verscom Solutions et aujourd’hui General Partner de Partech Africa au même titre que son associé sénégalais Tidjane Deme, lui-même ancien directeur de Google en Afrique francophone durant 7 années. Pour Cyril Collon la maturité atteinte en quelques années par le marché tech africain rassure et attire un nombre toujours plus important d’investisseurs.“
Les investissements early stage en Afrique, avec des tickets de 200.000 à 40 millions de dollars, ont décuplé, passant de 40 millions de dollars en 2012 à 367 millions en 2016, une croissance déjà plus rapide que les projections qui annonçaient $1 milliard en 2020”. Une montée en puissance qui stimule fortement l’émergence d’une nouvelle génération d’investisseurs africains, ancrés sur le continent et qui évoluent au plus proche des startups africaines alors que jusqu’à présent, «la plupart des tours d’investissement ont été menés par des investisseurs basés aux États-Unis ou en Europe” souligne Cyril Collon. Parmi les écosystèmes qui illustrent cette nouvelle donne et attirent le plus d’investisseurs, Lagos, Cape Town et Nairobi arrivent largement en tête et tirent la scène tech africaine. A Lagos, au Nigeria, les startups de la “Yabacon Valley” ont attiré à elles-seules près de 109 millions de dollars en 2016. Loin derrière, les pays francophones parmi lesquels le Sénégal, Côte d’Ivoire, Rwanda, Tunisie, Maroc n’ont cependant capté que 37 millions de dollars en 2016, soit à peine 10% de l’investissement total capté par le continent. (…)
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'Partech Ventures lance Partech Africa et met sur la table 100 millions d’euros pour soutenir les start-ups africaines' has 1 comment
4 mai 2019 @ 4 h 28 min Jules Brice Tcheponnou Mbouyim
Salut l’équipe suis un jeune camerounais qui vit et travaille à Dubai… J’aimerai apporter ma couche de peinture pour l’amélioration des vies des africains en particulier l’Afrique subsaherienne.
De ce côté là connexion internet est très limitée de par son coût d’achat c’est pourquoi la plupart utilisent des réseaux tels que Facebook ou WhatsApp qui ont une consommation assez réduite. Alors l’idée est de créer une plate forme vidéo à l’image de YouTube où les internautes auront un libre accès à des prix standards mensuels. Vous remarquerez presque toutes les vidéos présentes sur des blogs YouTube africains peines à franchir les 10mil vues et les musiques des artistes populaires atteignent rarement 1 million de vu mais en revanche en Europe ou en Amérique cela ne fait aucun débat. Alors dans cet plate-forme « Africatube » les artistes pourront présentés leurs vidéos tout comme sur YouTube et les internautes auront un accès beaucoup moins contreniant.
Nous allons établir un accord de partenariat entre les trois maillons du projet.
Je vous prie de me contacter car j’y tiens vraiment.
Merci encore pour ce que vous faites pour l’Afrique.