Article paru en premier dans LesEchos.fr, partenaire éditorial de StartupBRICS dans le cadre du projet #TECHAfrique.
Loin, très loin devant les grandes institutions internationales, la diaspora africaine demeure le premier bailleur du continent noir. En 2015, l’équivalent de 35 milliards de dollars aura été transféré sous la forme d’envoi d’argents par les communautés africaines expatriées en direction de leurs proches restés dans les pays d’origine. Une manne précieuse, mais dont une partie de la valeur reste confisquée en amont du fait de commissions élevées, pouvant aisément dépasser le seuil des 10%. Parfois 15%. Un manque à gagner pour les familles réceptrices des fonds. Fondée en 2012 à Dakar, la start-up sénégalaise Niokobok (www.niokobok.com) s’est donné comme mission de « disrupter » ce secteur des transferts de la diaspora sénégalaise, en proposant un modèle différent : permettre aux diasporas de commander des produits alimentaires en ligne, en les faisant livrer directement auprès de leurs familles au Sénégal. Ce qui a l’avantage de réduire à son maximum les différents prélèvements intermédiaires. Rencontre avec Laurent Liautaud, fondateur de Niokobok, qui nous expose sa vision.
Pourquoi as-tu décidé de vivre et d’entreprendre dans le digital au Sénégal ?
J’ai 39 ans et je vis avec ma famille au Sénégal depuis 5 ans. A ma sortie d’HEC, j’ai travaillé pour Pernod Ricard à Cuba, Unilever au Mozambique puis pour des cabinets de conseil en stratégie, dont Bain. L’Afrique m’a toujours passionné pour sa richesse humaine, parce que tout y devient une aventure, mais aussi parce qu’ici, on a encore l’impression que tout est possible. Je rêvais depuis longtemps d’entreprendre sur le continent et notamment au Sénégal, dans le secteur de la distribution car c’est celui où j’avais trouvé qu’il y avait le plus d’inefficacités. Lorsque j’ai eu l’occasion de m’installer à Dakar avec mon épouse, j’ai cherché une niche dans ce secteur qui nous permette de proposer une solution nouvelle, en misant sur le potentiel de la diaspora sénégalaise. (…)
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